dimanche 15 novembre 2015

Ceux qui sauront (P. Bordage)

« Ceux qui sauront » est un roman de science fiction, plus précisément une uchronie, un temps imaginaire. Le récit se déroule en France en 2008 mais le pays est gouverné par le roi Jean IV.


Le climat tempéré et le relief sont tels que nous les connaissons. 


L'histoire se passe dans plusieurs lieux : à Versailles capitale du royaume, dans Paris (centre administratif et économique), dans une forêt, des petits villages.


Paris n'est pas une ville très attractive ; elle est définie comme une ville sale et sombre. 


Versailles, quant à elle, est plus agréable avec ses rues propres et ses jardins fleuris. C'est le lieu où habitent des familles riches, dont Clara et sa famille.


L'architecture est comme on la connait. 


L'évolution des technologies s'est arrêtée depuis 100 ans. Les dirigeants ont peur de perdre leur pouvoir si le peuple utilise la technologie. Il existe quand même un réseau de communication R2I qui ressemble à internet. Il est qualifié de « deuxième monde » ou « autre monde ».


Les chapitres alternent entre le point de vue des deux personnages principaux, deux jeunes personnes, Jean et Clara.


Jean est le fils d'un ouvrier, il appartient à une famille pauvre et fait partie des « cous noirs » (surnom donné par les riches aux ouvriers). Il apprend clandestinement à l'école nocturne. Cette école est gérée par un réseau secret des pères Noël du savoir qui, comme Jules Ferry, veut une école laïque pour tous les enfants. Au cours du récit Jean, surnommé P'tit Roi par son père et son oncle, apprend que son père fait partie d'un groupe de terroristes.


Clara habite à Versailles dans un hôtel particulier. Sa famille est très riche et importante. Son père est le directeur de la Banque Royale, il a été nommé chevalier. Le précepteur de Clara lui donne des cours à domicile. Elle est destinée à se marier avec l'homme que ses parents auront choisi mais elle ne veut pas se plier à cet ordre. Elle veut découvrir le monde.


Le langage dans ce livre est varié. Le langage parlé par les ouvriers, les plus pauvres, est plutôt familier tandis que celui des plus riches, ceux qui sont instruits, est plus soutenu.


(Alice)

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