Liram est un jeune garçon de 14 ans qui vit chez les aériens, dans les étages supérieurs de la tour. Il est heureux avec ses parents Sara et Guisbor-reski (candidat à la présidence des Aériens). A l’âge de 14 ans, il reçoit un chat nommé Tisha. Liram a les cheveux bouclés marron et les yeux gris. Comme particularité, il possède un tatouage au dessus du crâne et le don de parler aux animaux.
Maïan, est une jeune fille de 14 ans dont les parents sont morts. Elle vit à l’orphelinat dans le monde des chauves. Donc, elle n’a pas de cheveux, ni de sourcils, ni de poils. Elle rend souvent visite à Loris, le coiffeur des chauves (dont son père est le « diseur d’histoires de Babel »). Elle le considère d’ailleurs comme son père. Elle est considérée comme « l’enfant sacrée » à cause de son tatouage à l’épaule et de son don de passer à travers les murs. Son monde se situe plus d’une centaine d’étages plus bas que le monde des Aériens. Tout est coloré, et l’air sentant plusieurs épices.
Caden est un jeune adolescent brun aux yeux noirs qui habite aux étages inférieurs du monde des Aériens et des chauves, dans le monde des hommes- bougies. Ses parents étant décédés alors qu’il avait 2 ans, il fut élevé par une femme appelée Mina. Il est recherché par les hommes-bougies car selon Mina il possède un trésor qui se révèle être un tatouage sur la nuque et le don de déplacer des objets par la pensée. Il doit donc sans arrêt se cacher pour ne pas être trouvé.
Lyel et Myel sont des faux jumeaux, des adolescents qui vivent en bas de la tour dans un monde sombre et sale avec leurs parents Clara et Kali (des troqueurs, qui échangent des objets anciens trouvés dans les étages inférieurs contre de la nourriture et des vêtements aux niveaux supérieurs). Lyel est blonde aux cheveux longs et au regard d’un bleu acier. Elle possède un tatouage dans le dos et a le pouvoir de créer du feu .Quand à Myel, il a aussi un tatouage et le pouvoir de se téléporter.
Ces cinq adolescents sont les personnages clefs de l’histoire car en réalité ils sont les enfants des gardiens de la tour, confiés à des parents se trouvant aux différents étages et ayant pour mission, le moment venu, de découvrir la porte donnant accès à l’extérieur de la tour et de l’ouvrir grâce à leurs tatouages.
Autour d’eux se situent d’autres personnages tels qu’ Adaël et Adam qui font partie des gardiens de Babel qui se réveillent tous les 100 ans pour vérifier la pureté de l’air extérieur de la tour. Les rateurs qui sont mi-rats, mi- humains et qui emploient un langage d’animaux, de rats.
D’ailleurs, dans la tour, tout le monde possède le même langage et arrive à se comprendre. Bien que chaque monde vit séparément sans contact avec les autres mondes de la tour. Certains, comme les Aériens, ne croyant même pas à l’existence d’autres personnes dans les étages inférieurs. Il n’y a que les rateurs, qui utilisent un langage animal, mais heureusement Liram peut les comprendre avec son don de parler aux animaux.
Tous les personnages vivent à l’intérieur d’une très haute tour. Le monde d’avant ayant disparu à cause d’un grand nuage toxique qui a tout pollué : l’air, le sol, la nature, les humains, faisant que plus rien n’existe à l’extérieur de la tour, sur terre. Par contre, à l’intérieur de la tour, grâce à un système de ventilation perfectionné l’air est respirable et donc possible. Les survivants de la planète se sont donc réfugiés dans celle-ci.
Plus on monte les étages, plus les conditions de vie sont bonnes (ascenseurs, ordinateurs, théâtre, musée, bon recyclage de l’air, etc….), plus on descend les étages, plus les conditions de vie empirent : pas d’ascenseur, de la saleté, manque de lumière, délinquance, de la pauvreté partout. Le monde d’en haut est très structuré avec un président mis en place, des lois à respecter, alors qu’en bas, c’est chacun pour soi. Chacun doit se débrouiller pour survivre. C’est l’anarchie totale, la loi du plus fort.
Ce livre est très intéressant. On peut se mettre à la place de ces adolescents à la recherche des disques et de la porte qui donne accès à l’extérieur de la tour. Et aimer avoir des pouvoirs, comme eux. On a du mal à se représenter le nombre total d’étages que possède cette tour. On cesse vite de les compter après le monde des chauves. Ce monde des chauves par toutes ses couleurs, ses odeurs d’épices donne envie de s’y attarder, mais pas d’y habiter. (On tient à ses cheveux !) La fin aurait méritée d’être un peu plus longue et plus détaillée. Les adolescents arrivent à sortir de la tour, à voir le soleil… Et après, à nous d’imaginer la suite… Dommage.
(Flavie)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire